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    Pour courir plus vite, grimpez !

    Dix secondes pour vous renforcer et vous rendre plus rapide, c’est possible ? Oui, si ce sont 10 secondes de montée.

    Gagner en rapidité en seulement dix secondes. Trop beau pour être vrai ? Pas selon Brad Hudson, coach américain de coureurs reconnus comme Dathan Ritzenhein et Jorge Torres. Une course de 10 secondes sur une bonne côte le plus vite possible, « il n’y a pas mieux pour travailler la vitesse et la force musculaire », clame-t-il.

    Une constatation surprenante peut-être mais que le coach a faite avec de nombreux athlètes. « J’avais remarqué que lorsque l’on introduisait du travail sur dénivelé positif dans l’entraînement, cela développait aussi bien les muscles des membres inférieurs, les facultés respiratoires que les capacités en aérobie » explique Brad Hudson.  Et cela fonctionne, tous les athlètes qu’il a entraînés ont amélioré leurs performances.

    Bien sûr, les coureurs entraînés par Brad Hudson sont des sportifs professionnels et le travail de sprint en côte n’est qu’une partie de l’entraînement sur terrain escarpé. Alors pour nous, concrètement, comment cela se présente ? Des sprints répétés de 10 secondes à inclure dans les runnings, deux à trois fois par semaine.

    Première course : les erreurs les plus courantes

    Un coureur averti en vaut deux ! Ceci est d’autant plus vrai pour ceux qui ont chaussé les baskets il y a peu et qui vont bientôt se lancer dans l’arène, participer à leur première course. Pour que ce premier rendez-vous ne tourne pas au cauchemar, voici les trois erreurs les plus souvent rencontrées lors des premières courses et comment les éviter.

    L’erreur : trop vite, trop tôt

    « Beaucoup - pour ne pas dire la majorité - des coureurs débutants se lancent trop vite. Et tirent la langue dès le troisième kilomètre, explique la coach Jeanne Serues. » D’ailleurs, des coureurs plus expérimentés se font aussi régulièrement surprendre, entraînés par l’enthousiasme de la course… ou des coureurs plus rapides qu’eux.

    La solution

    « Démarrez tranquillement, continue Jeanne. Le bon tempo est celui qui vous permet de tenir une conversation tout en courant, sans haleter ni être à court de souffle. » Augmentez ensuite régulièrement votre vitesse – à chaque kilomètre supplémentaire - pour atteindre votre vitesse maximale sur le dernier kilomètre. Un finish rapide est toujours plus satisfaisant qu’un départ en fanfare et une arrivée en rampant ou presque…

    Nutrition : 5 erreurs à éviter avant une course

    Voilà des semaines, voire des mois, que vous vous entraînez pour cette course. En coureur averti, vous avez aussi adapté votre alimentation en vue de l’échéance qui approche, trop peut-être. Le point avec la nutritionniste américaine Beth Jauquet.

    Quelquefois, on veut tellement bien faire… qu’on en fait trop. C’est aussi vrai pour l’alimentation, véritable carburant des coureurs. Conséquence, au lieu de multiplier ses chances de parvenir au but que l’on s’est fixé (faire un temps ou finir la course, peu importe) on nuit à la performance. Dommage. Tour d’horizon des 5 erreurs les plus courantes.

    1/ Avaler une très grosse assiette de pâtes

    La pasta party de veille de course ? Un passage obligé. Mieux, un vrai dopant pour les performances. Oui, sans aucun doute, si l’on reste raisonnable. Attention donc à la quantité. L’équation « plus j’en mange, plus je cours vite et longtemps » n’est pas vérifiée. Vous risquez, au contraire, des lourdeurs d’estomac désagréables pendant la course. La bonne mesure ? Les quantités que vous consommez habituellement, ni plus ni moins, celles qui vous suffisent pour être à satiété. En revanche, consommer des sucres lents, en portions raisonnables, tout au long de la semaine précédant la course est une bonne habitude.

    2/ Boire des litres d’eau

    À trop vouloir vous hydrater avant la course, vous risquez non seulement de vous sentir ballonné mais vous ne limiterez pas les risques de déshydratation pendant la course pour autant. Par ailleurs, la sur-hydratation existe avec des conséquences parfois dramatiques (hyponatrémie). Il est donc préférable de boire normalement les jours qui précèdent la course. Le matin de la course, Beth Jauquet conseille de boire 50 cl d’eau 2 à 3 heures avant le départ, puis encore 25 à 50 cl juste avant le départ.

     

    C’est l’hiver, on reste motivé

     

     

     

     

     

    Le froid s’installe, les jours raccourcissent. Moins la pêche ? Moins envie de chausser les baskets ? Trois astuces pour tenir la distance pendant l’hiver.

    C’était la rentrée, et comme beaucoup, vous vous êtes lancés dans l’aventure course à pied en septembre, la motivation gonflée à bloc, reposé par les vacances, boosté par l’été. Oui mais voilà, avec l’arrivée de l’automne, le jogging deux ou trois fois par semaine devient de plus en plus difficile. La fatigue s’accumule et les « bonnes » raisons pour ne pas sortir sont de plus en plus fréquentes. C’est le moment de se remotiver car il serait vraiment dommage d’en rester là !

    1/ Changer les heures d’entraînement

    Depuis le passage à l’heure d’hiver, la nuit tombe beaucoup plus vite. Mais il fait jour aussi plus tôt le matin. Si jusque là vous couriez le soir, changez vos heures d’entraînement. Se lever plus tôt le matin pour un petit entraînement est une habitude à prendre certes, mais quel bénéfice ! Vous gagnerez en énergie pour toute la journée. Vous n’êtes décidément pas un lève-tôt ? La pause déjeuner peut être une alternative intéressante.

    Reprendre l’entraînement après une blessure

    Une blessure peut vous mettre K.-O. pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Si vous répondez parfaitement aux traitements, vous pourrez recommencer à courir. Runner’s World vous propose de suivre étape après étape ce programme de remise en forme.

    Si durant votre arrêt vous avez été capable de faire des exercices de remplacement avec la même fréquence et intensité que vos séances de course, vous devrez d’abord suivre pendant une semaine un entraînement de débutant suivi de deux ou trois semaines de transition, avant de reprendre un entraînement normal.
    Si, au contraire, vous n’avez fait aucun exercice ou que vous avez effectué des exercices de remplacement 3 fois par semaine, il vous faudra multiplier par deux le nombre de semaines que vous avez prises pour vous reposer pour vous remettre à niveau.

    Programme de reprise


    Exercices de remplacement 4 jours par semaine ou plus
    Semaine 1 : 1 jour d’entraînement suivi d’une longue marche.
    Semaine 2 : alternez un jour de course avec un jour de repos à allure lente. Terminez votre course en marchant.
    Semaine 3 : même programme qu’en semaine 2 mais augmentez progressivement votre temps de course.
    Semaines 4 à 6 : augmentez le nombre de jours de course progressivement. Faites un point sur votre blessure avec un spécialiste (kiné ou médecin du sport).


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  • LE SAC DU COUREUR

    Pour la course , prévoir:
    - la paire de chaussures de compétition
    - 4 épingles à nourrice pour épingler le dossard
    - une boisson énergétique "avant l'effort"
    - une pommade préparation à l'effort pour chauffer les muscles et éviter les claquages
    - une pommade "anti-échauffement" pour protéger les frottements à l'entre- jambes, aux aisselles, etc.....
    - une crème podologique pour pieds sensibles
    - une montre chronomètre ou cardio- fréquencemètre
    - des gants de course en hiver
    - des lunettes de soleil
    - une casquette, bob ou serre-tête
    - un serre- poignet pour ranger les cles de voiture

    Pour l'après course, prévoir:
    - une bouteille d'eau
    - une petite trousse pharmaceutique
    - une trousse de toilette + une serviette de douche
    - une boisson énergétique "après l'effort"
    - une paire de chaussette et de chaussure de rechange
    - un petit sac pour ranger les chaussures sales

     


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  • LES RENFORCEMENTS MUSCULAIRES

    Renforcement des muscles postérieurs

    Tendre la jambe droite en arrière et en même temps tendre le bras gauche en avant. Ramener et alterner avec l'autre côté

    Renforcement des muscles latéraux du tronc

    Laisser descendre le bassin puis le remonter à la position initiale

    Renforcement globale du tronc

    Décoller le pied de quelques centimètres et le reposer au rythme d'un battement par seconde

    Renforcement des abdominaux

    Les mains doivent atteindre les genoux Tenir 5" et redescendre doucement

    Renforcement des muscles paravertébraux lombaires

    Tenir 5" et se reposer 10"

    Renforcement des muscles paravertébraux

    Se pencher en avant puis remonter lentement à la station verticale


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  • CONSEILS ET BASE DE L'ENTRAINEMENT

    VO2 max : débit maximal d'O2 qu'un sujet peut consommer au cours d'un effort . Il est mesuré en L/mn ou ml/mn/kg. Selon les physiologistes, on peut tenir à 100% de son Vo2max au mieux 7 à 8 minutes.

    P.M.A. Puissance Maximale Aérobie . C'est la puissance correspondant à un effort à 100 % du VO2 max . Elle est mesurée en Watts .

    V.M.A. Vitesse Maximale Aérobie . C'est la vitesse de déplacement du sujet correspondant à 100 % du VO2 max. . Elle est mesurée en km/h . "La vitesse maximale aérobie est l'intensité de travail que l'on développe au cours d'un effort dont la dépense énergétique correspond à la consommation d'oxygène maximale ou puissance maximale aérobie." George Gacon - Revue AEFA n°115-116 - 1990

    ENDURANCE AEROBIE : durée pendant laquelle un sujet peut soutenir un effort sollicitant un % le plus élevé possible du VO2 max.

    L’endurance est la capacité de maintenir longtemps un pourcentage élevé de sa Puissance Maximale Aérobie.

    SEUIL AEROBIE : fin du travail aérobie strict. Production d'environ 2 mmoles de lactates/l de sang . Au-dessous de ce seuil, la sollicitation est insuffisante sauf s'il s'agit d'une reprise de l’entraînement . Correspond en moyenne à environ 70 % du VO2 max.

    SEUIL ANAEROBIE : limite acceptable de l'acidose pour réaliser un travail anaérobie continu ( 4 mmoles / l). A partir de ce seuil il faut travailler par intervalles . Correspond en moyenne à environ 80 % du VO2 max. .

    CAPACITE AEROBIE : elle se développe à des vitesses de travail situées à mi-chemin entre les seuils aérobie et anaérobie ( 75 % en moyenne )


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    OSEZ LE CROSS !


    Le cross est une activité qui à elle seule pourrait presque suffire à assurer la progression ou l’entretien des coureurs tant elle est complète.
    Le cross à l’identique du fartlek permet de faire évoluer certaines qualités physiques que sont le développement et le renforcement de la VMA, le renforcement musculaire et en plus du fartlek, il contribue au renforcement du mental du coureur.
    2 à 4 cross avec de bons entraînements hivernaux suffisent pour préparer la prochaine saison de trails ou de courses sur route.

    Quelques exemples d’entraînements proposés (hors plans spécifiques)
    Même si on n’abandonne pas complètement le stade, on se prépare plus dans la nature que sur piste.
    - C’est la fin de l’automne, la préparation foncière est pratiquement terminée.
    - Pour la préparation au cross on va donc diminuer la quantité d’endurance en maintenant au moins une séance de 1h à 1h 15mn par semaine, sans compter les sorties de récupération après un entraînement difficile.

    Les séances :
    Toute séance commencera par un après un échauffement soigné de 25 à 30mn et se terminera par des étirements et un footing de récupération
    - Sur piste ou en nature : 10 à 12 x 300m ou 1mn 10s avec 100m ou 50s de récupération en trottinant.
    - 4 à 5 x 1000m à environ 95% de la VMA avec 400m ou 2mn 15s de récupération entre chaque.
    - Côtes :
    - 4 à 6 côtes de 200m à 300m
    Ou - 6 à 8 côtes de 150m à 200m
    Ou - 10 à 12 côtes de 100m à 150m

    - Séances en terrain vallonné :
    - 6 à 8 accélérations de 2mn (pas à fond !) sur terrain herbeux (chemin, bas côté de route…).
    - On profitera de cette séance pour tester une nouvelle paire de pointes.

    Puis au choix en fonction de son niveau et de sa progression:
    - 10mn en continu au seuil aérobie-anaérobie (88% à 92% de la VMA)
    - 15mn en continu au seuil aérobie-anaérobie
    - 2 x 10mn en continu au seuil aérobie-anaérobie
    - De 15 à 20mn en continu, de 85 à 88% de la VMA

    L’ensemble de cet entraînement sera réalisé en alternant les séances.
    Etre attentif à son état de fraîcheur (rappel: la récupération fait partie intégrante de l’entraînement). Il sera plus profitable de reporter ou d’alléger une séance si l’on ressent fatigue ou lassitude.

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